 | eZine
Episode One: Introduction
|
|
Episode One : Introduction au discours sur une idée Forte.
Comment mieux commencer une chronique que par une introduction? Ne
cherchez pas c'est impossible. " Introduction au discours sur une idée forte ",
c'est le titre de cette introduction et l'idée forte, comme le suggère le titre
de la chronique est la pataphysique du jeu rôles.
Parlons peu mais parlons bien. Nul n'est besoin ici encore de rappeler le
pourquoi de ces propos. L'affaire ne fut pas discutée maintes et maintes fois
je vous l'accorde mais il n'en est pas moins que le sujet reste sérieux et
que les problèmes sont loin d'être résolus. Il nous faudra rappeler le cadre
de la discussion mais le moment n'est pas encore venu.
Commençons si vous le voulez bien par une introduction
concise. En effet bien que la gravité des faits puisse nous amener à penser
que les tergiversations inutiles nuiraient à la prise de conscience rapide qui
s'impose, malgré cela donc, et en dépit de tout ce que j'aurais à y rajouter si
j'en avais le temps, en dépit de cela donc, il me semble qu'une introduction en
bonne et due forme n'a jamais fait de mal à aucun type de discussion, qu'elle
soit orale ou littéraire.
Voici donc ce que j'appellerais l'introduction de ce
bref rappel à l'ordre. Bien que, je l'avoue, celui-ci ne saurait être bref si
les digressions inutiles ne cessent de s'amonceler tout au long de ce texte.
Retenons cependant que ces digressions qui me paraissent tout autant qu'à vous
insupportables ne sont pour leur immense majorité pas dues à ma propre mauvaise
volonté mais bien plus souvent à la votre. Je m'explique de suite si vous m'en
laissez le temps et la patience, patience qu'il vous faudra pour continuer à
lire ces digressions nécessaires. Les précautions oratoires ou écrites ne sont
en aucun cas des jubilations sadiques de l'auteur mais bien plus une
sécurité qui s'impose pour ne pas laisser s'infiltrer dans le discours la moindre
possibilité de critique. En effet, et je le regrette amèrement autant que
certains d'entre vous, en effet donc, il m'est arrivé bien souvent d'avoir à
répondre à des critiques acerbes qui portaient sur la forme de ce que
j'écrivais. En gros on me reproche parfois de ne pas situer précisément les
idées à l'intérieur du discours, en multipliant les écarts le discours se
ralentit mais il gagne en structure et en précision. Il est vrai pourtant qu'un
nombre trop important de ces annotations nuiraient non seulement à la concision
mais aussi à la compréhension du texte et c'est d'ailleurs pour cela que je vais
reprendre d'ici peu la suite de cette introduction, vous remarquerez pourtant au
passage que je n'ai pas utilisé de parenthèses jusqu'ici pour ne pas ralentir
la lecture.
J'aimerais donc dans un premier lieu rappeler ce qu'est une idée forte,
en effet il serait trop facile de discuter notre sujet en le comparant
d'emblée à une idée forte sans pour cela définir ce terme trop vague.
Qu'entendrons-nous par " Idée forte ", allons au-delà du sens des lettres.
Remarquons simplement la présence répétée des " e " parmi les sept lettres
utilisées ce qui déjà est intriguant n'est-ce pas? Oui donc j'ajouterais aussi
que quand je parlais des sept lettres je parlais bien sûr des sept caractères
différents utilisés et non pas des neuf lettres utilisées en plus de l'espace
pour former le mot " Idée forte", il est vrai pourtant que le caractère espace
aurait put figurer au nombre des lettres utilisées de manière unique mais c'est
là un problème que je laisse à la discrétion des lecteurs malveillants qui
n'auraient pas manqué de
m'écrire pour me reprocher ces éléments inutiles à la compréhension de l'idée
que je veux vous amener à découvrir. Cette idée était donc " Qu'est-ce qu'une
idée forte? ".
Cependant, le peu d'espace dont je dispose pour terminer cette
introduction et qui ne me permettra peut-tre même pas de vous annoncer le plan
du discours, ce peu d'espace donc, que vous pouvez mesurer d'un coup d'oil en
apercevant la fin du texte à quelques lignes de ces mots, m'oblige à éluder ce
point pour l'instant. Nous y reviendrons je pense dans le second opus de cette
chronique. Il est certain qu'abandonner ainsi le fil d'une discussion pour des
questions bassement matérielles est une décision dure à prendre, mais laissons
cela pour l'instant et remettons à plus tard la suite de cette chronique.
Roger Seily
[copywrong]
|